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1.
C'est le mois d'octobre, mc, donc voici l'automne, celui qui refroidit vos hommes, personne n'applaudit, en somme, l'arrivée d'une saison qui voudrait son art de vivre ensemble, mais tout était déjà froid pour diverses raisons, quand tu sors de ta maison, le parvis ressemble à la déchéance de ce monde, les feuilles qui tombent en deux secondes, les bandits qui voudraient se fondre au paysage mais dommage car l'orage retendit et gronde, c'est le mois des hommages, les fleurs vont davantage remplir les tombes, laisse-moi établir le compte, c'est pas digne d'un ouvrage d'Amélie Nothomb, mes lignes ont beaucoup de rage, sont des outrages quand je me soulage pour ternir les ondes, les histoires que je vous lâche sont parmi les sombres anecdotes que les autres mc's vous cachent, et j'ouvre une page, quand tapi dans l'ombre, arrive mon entourage, y a Fei Long, y a Oster, y a Dysflow, y a d'autres frères, y a des kick et gros snares, y a les piques qu'on ose faire aux répliques de gangsters, voilà la clique des causes perdues, pas de festive atmosphère, vu ?
2.
Monde froid 02:53
On passe de l'amour à la haine assez facilement, c'est fascinant, le monde n'est pas si terne? Baliverne, car il n'est pas si blanc, mon rap est resté sensiblement le même, et récalcitrant aux compliments sur la nature humaine, et même quasiment aux portes du mépris, au bord, quand je m'emporte, et la décris comme l'abruti sans bornes qui a tout détruit, remportant le premier prix, voici le flow des mots d'octobre, j'écris sur les feuilles d'automne, sans un débit monotone, voilà les fruits, mais il fait froid dehors, parce que c'est "je" et "moi" d'abord, que les ne-jeu préfèrent avoir le corps plutôt que l'esprit, qu'on a plus le choix dès lors où chacun de nos pas doit être fort pour évoluer dans ce décor, c'est hardcore où on vit, parce que la joie fait le mort, et que le villageois déplore mon passage, me dit pas que j'ai tort, des tas de porcs aujourd'hui empruntent la voix du nord, et votent pour la flamme tricolore, alors si tu l'oublies. N'oublies pas que, dans tous les cas, y a pas d'autre mode, le monde restera dur et froid comme un mois d'octobre (x2). On passe de l'amour à la haine assez facilement, c'est fascinant, le monde n'est pas si terne? Baliverne, car il n'est pas si blanc, mon rap est resté sensiblement le même, froid comme du ciment, celui d'un indien du western moderne, dernier mohican, sans clip et sans jolis plans, ça kicke pas très gentiment, ça pique comme un gros piment d'Afrique, ou autres condiments, magique, tous les continents s'agitent pour un beau tyran trop attirant que représente le fric, donc pas de compliments pour la nature humaine et sa logique anti sentiment, pour sa déco urbaine carrément cheap, comme ses habitants, né en fin d'année, c'est anecdotique, voilà comme on s'y prend, un beat carré, un franc parler unique, pas très conciliant, pas tellement d'éléments démagogiques, on négocie le plan sans un enseignement pédagogique et sans consultant, l'automne est moins monotone en musique, c'est à cause du temps que j'envoie un feu ardent fantastique, mais pour autant. N'oublies pas que, dans tous les cas, y a pas d'autre mode, le monde restera dur et froid comme un mois d'octobre (x2).
3.
Plus que du rap ou du hip hop, c'est ma voix sur le pilote, mon doublage sur l'épisode et mon ouvrage sans épilogue, un courage sans équivoque, beaucoup de rage pour ceux qui se moquent du naufrage des gens de mon âge, mais je reste large dans mon bishop, mes Adidas, mes Reebok, comme dit Nas avec Pete Rock, le monde appartient aux masses, mais surement plus à ceux qui le chopent, y a pas de place pour les cyclopes, on ferme plus un œil face aux menaces qui choquent, dans cette jungle, on tue les faignasses d'antilopes, méfie-toi de ce qui se passe, même à la terrasse où tu sirotes, tu pourrais prendre un Big shot, mais pas celui de Chauncey Billups, cet endroit devient triste mais chaque artiste est censé le Big up, t'as bien compris si t'as grandis depuis le bloc que c'est don-bi comme Roi Heenok… ce monde est plus que glacé, haagen-dazsée, celui qui le croque va finir par y laisser toutes ses quenottes, ce monde est plus que glacé, haagen dazsée, celui qui le croque va finir par s'en lasser ou y laisser toutes ses quenottes, voilà quelques notes, très fiers de l'air qu'on développe pour les sœurs et les frères d’Europe, pour la terre mère, les pères vieux, nobles... Pourtant Parfois on pense arrêter, mais comme l'automne est monotone, on repousse tous à l'été, de parler au microphone, Parfois on pense arrêter, mais comme l'automne est monotone, on repousse tous à l'été, de taper des beats énorme, parfois on pense arrêter, mais comme l'automne est monotone, on repousse tous à l'été...
4.
La première décade est délicate, parfois le trip est very bad, et ta batterie est véritablement vide quand tu pètes un câble, tu veux marcher tranquille en ville, mais le terrain est impraticable, le climat est trop radical, j'écris la tout ce qui est critiquable, mais c'est la période d'octobre et d'automne, humide et crade, fini les courtes ou longues robes, les tongs mode, (y a) tout qui se décale, on passe très vite à d'autres codes, l'horoscope prédit ce qu'est mal, mais disons que le best reste dans nos cordes, nos cordes vocales, on peut danser et chanter sous la pluie sur un accord verbal, on peut refaire (Fred) Aster et Gene Kelly, ça peut encore faire mal, sortir de l'enfer comme Astor et Cody, sans passeport et permis, des tas de sports et hobbies nous l'ont promis, on soigne d'abord l'air pale, on peut faire trembler d'emblée tes amis, homme de Neandertal, animal cannibale, bouffeur de mc's, on lacéré comme Serval, on peut rapper, ambiancer toute la nuit, de Valence à Paris, de Talence à Valmy, les balances et scorpions dans la salle.... Même si on est au mois d'octobre, dansons sous la pluie, peu importe qu'on soit saoul ou sobre, dansons sous la pluie, que l'on soit sans le sou ou snob, dansons sous la pluie, mode dansons sous la pluie, code dansons sous la pluie La deuxième décade va couler toute seule, couper court à tous les jingles ou les singles, couplets lourds, étudiés pour les applis Google, on a pourtant vite fait le tour des outils hors de prix Apple, qui nous rendent stupides et sourds, vides et pourris mais c'est ce qu'ils veulent, ils veulent plus qu'on vive d'amour, ça tombe bien, c'est octobre et Halloween, y a aucune date anodine, pour toujours, ils occupent les sales gamines, les ados, teens au détour de magazines, moi j'écris des blagues assassines qui font four, mais j'ai pris le rap à la racine, mis le boom bap dans la machine, joue pas de trap sur ma platine, je ne suis pas au goût du jour, comme un CD-R verbatim, mes Nike air et mes paires de timbs sont nécessaires pour que je piétine la hype et vibe Middle court, rappe à la Carl Ridenhour, on avance, on s'arrête pas à mi-parcours, malgré les apparences, les scorpions et balances chantent et danseront nuit et jour, malgré la pluie en abondance qui tombe et puis la décadence du monde, la vie suit son cours... Même si on est au mois d'octobre, dansons sous la pluie, peu importe qu'on soit saoul ou sobre, dansons sous la pluie, que l'on soit sans le sou ou snob, dansons sous la pluie, mode dansons sous la pluie, code dansons sous la pluie
5.
Travis 03:27
Quand il pleut, je ne vois plus les armes à feu, je ne vois plus les larmes aux yeux, je ne vois plus les drames entre mesdames, messieurs, quand on laisse parler les cieux, tout est facile, la ville est carrément mieux, tout est plus cool, et la foule libère les lieux, ça paraît fou de faire le vœu que cette pluie jamais ne s'arrête, mais la fête est plus que parfaite quand la palette est toute bleue, quand il ne reste que nous deux, moi et ma zik sur la planète, sans un stick ou une cigarette, c'est plus fantastique d'être alerte, et de rester silencieux, d'entendre les gouttes sur la fenêtre, quand le mois d'août n'est plus vedette, et si les doutes peuvent apparaître, on fait place nette, car l'envieux ou le vicieux ne sont plus en quête et le haineux n'est plus, de fait, car ils sont rentrés chez eux, c'est quand le ciel est radieux que les caractères se reflètent, que l'être humain devient odieux, c'est pour ça que je souhaite la tempête, dans plus d'une tête, ça sonne creux, y a des gens bêtes et méchants, peut-être, c'est dur d'accepter les deux, pour autant, quand le temps s'y prête, je me dis... J'espère qu'un jour, la pluie, viendra tout nettoyer, j'espère qu'un jour, la pluie, viendra tous les noyer (x2).... mais la ville est restée la même, plus de férocité qu'il n'y a pas de pilosité chez James Harden, à la longue, on s'y fait, à l'ombre des cités jouent les bad men, ils ont donc résiste à la pluie débitée, fui les baptêmes, c'est le soleil qui les ramène, c'est l'oseille qui les maintiennent, c'est le sommeil si ce n'est la flemme, qui va les épuiser de la semaine, tiser pour mépriser la peine, la ville est pleine de vices, j'ai pisté la mienne, j'ai vu que les ladies y résistaient à peine, par ici, Paris sud, gravissime habitude de les traiter de sales chiennes, puis les maltraiter, ça ne gêne personne comme si c'était dans les normes et marqués dans les gènes, mais c'est plutôt anxiogène et ça pollue l'oxygène, moi je voudrais que la pluie nettoie nos esprits d'indigènes, soit du lundi au week- end, mais la nuit est portoricaine, et le jour est toujours au secours des balourds qui traînent, près des tours, la ou les gars pourris viennent, il n'y a pas d'amour qui tienne même au millième... C'est pour ça que j'espère que la pluie d'aujourd'hui sera diluvienne... Et tous les problèmes repartiront d'où ils viennent... J'espère qu'un jour, la pluie, viendra tout nettoyer, j'espère qu'un jour, la pluie, viendra tous les noyer (x2)....
6.
Chaque chose en son temps, avant de les poser, j’écris tout un tas de proses en songeant, qui pourra les écouter ? pourtant, j’arrose en ce moment, toutes instrus mises de côté, et puis, j’impose un seul genre, le hip hop de qualité, en quantité illimitée, sur l’amour et l’inimitié, sur la formule utilisée qu’une pluie par doses importantes, n’a qu’une possibilité, stopper son impulsivité, faire que la luminosité dans nos cités, rentre, et sidérante est l'idée, car si différente, après la pluie vient le beau temps, mais la plupart des mc's démentent, c'est le positif qui nous manque, en effet, ainsi que l'état d'esprit qui nous demande de le rester, si tu l'as et que l'alimente, mes respects, si tu ne l'as pas, il faut que tu tentes, car il est temps de le tester, avant d'avoir tempes grisonnantes et de pester, moi, je laisse passer la pluie battante, assure avec majesté mes coups d'encre et mes jets de spray… après la pluie vient pas le beau temps, mais le gros vent, rien d'innovant, c'est fait exprès… après la pluie vient pas le beau temps, mais un son bien groovant dont voici un extrait.....
7.
C'est pas la fête en fait, c'est le mois des tempêtes, guette la tête des gens dég, check le crew légendaire (x2) Tous mes gens d'octobre tranquillement contemplent l'événement qu'on tente chaque fois de minimiser, l'arrivée de l'automne, chapitre et autre tome, voilà le titre et l'album, plutôt pour le célébrer, mécanique trop propre, une technique trop noble, je kicke sans métronome, Mc décérébrés, quand j'applique vos codes, vos tactiques, vos modes, quelques geeks les gobent mais je viens représenter... Le froid, le vent, la pluie (octobre), mes gars se levant la nuit (octobre), voilà le phénomène quand je ramène du bruit (octobre), je rappe à la pelle donc pas la peine de fuir (octobre) (x2) Tous mes gars d'halloween préparent des travaux dignes des plateaux de Shaolin, ça frappera fort, mais ça reste encore anonyme, du Nord de la Caroline à la muraille de Chine, mes métaphores valent de l'or et en barre à mine, pendant que tu baratines, l'automne débarque en ville, remet de l'ordre, y a plus de gourgandines a jambes fines, de rappeurs comme Amandine, de player comme Scalabrine, il pleut des cordes, voilà le phénomène, là je me ramène, rappe et dégaine, tape et les ken, gogo gadget quand je leur jette le flow black et Decker, grave et déter, pas prêt de faire mieux, tu ne peux croiser le fer, braver l'enfer avec les frères de l'automne ou de l'hiver, moi je gratte aucune baliverne, ce rap est une frappe militaire au mic, tu cours mais gros wack, t'es comme Dan Philibert, je kicke avec d'infinies paire de Nike, je suis pas venu faire de blague dans cet univers plus froid qu'un sale frigidaire.... Le froid, le vent, la pluie (octobre), mes gars se levant la nuit (octobre), voilà le phénomène quand je ramène du bruit (octobre), je rappe à la pelle donc pas la peine de fuir (octobre)
8.
Y a pas de tour de manège ou de calèche, rien n'est fait pour qu'on nous allège, tout est toujours gris ou bien beige, et nous refroidit comme la neige, on m'a dit de garder la pêche, ou no worries comme Knxwledge, mais je suis sorti du collège, j'ai connu la crise ou la dèche, venue pour attiser la mèche, ou juste viser la brèche, ce monde est froid comme une machine dans une usine au Bangladesh, connais la musique sans arpèges, et la cuisine sans Chef Piège, je ne suis pas assis au même siège et je n'ai pas la vie d'un Bcbg, non, je n'ai pas gardé de champagne sous Liège car ce n'est pas la fête en fait, donc mène l'enquête, les nouvelles sont fraîches, la flamme de l'espoir se consume et s'assèche, après tant d'histoires, cupidon en aurait marre d'user sa flèche, c'est illusoire de croire que tuer Daesh donne un nouveau départ, je prie pour ne plus voir s'allumer un cierge, j'ai pas la tête à mettre Jésus dans sa crèche, plutôt d'humeur à consacrer une heure au sacrilège Y a pas de carrosse ou de carrousel, de nuit de noces ou de lune de miel, Halloween, s'annoncera plus belle, avec des gosses, des sacs poubelles, des sorcières et des sales ruelles, et la force naturelle du mal qu'est toujours al, surtout dans les circonstances actuelles, ta gamine traverse pas le tunnel, fais gaffe à la prunelle de ses yeux, car les messieurs sont vicieux, et ne voient pas de pucelle, mais que des Sabine Paturel, qu'aiment les bêtises de manière graduelle, entre vertu et vice, il n'y a pas même pas de duel (peace) pour les victimes qui nous regardent du ciel, il faut qu'on verse la tise, renverse la crise, et misère factuelles, la main mise est parfois cruelle, parfois j'en fais des tonnes, mais l'automne est très souvent monotone, faudra que tu tiennes...

credits

released October 20, 2018

MC: TIS
Producers: Öster Feilong Dysflow

Mix & Master: Dysflow

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about

Dysflow Marseille, France

I am a French producer, MC and sound engineer.
Originally from Corsica and living around Marseille, I am inspired by hiphop, electronic and traditional music.
Here is my music, I hope you enjoy it.
Peace.

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lnkfi.re/dysflow
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